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Que Faudrait-il pour Prouver l’Élection et la Réprobation? / What Would It Take to Prove Election and Reprobation?

 

Certaines personnes se demandent si la Bible enseigne la prédestination absolue: lélection inconditionnelle de certains pécheurs, par Dieu, en vue du salut éternel en Jésus-Christ et Sa réprobation inconditionnelle des autres pécheurs en vue de la destruction éternelle en conséquence de leurs péchés.

Que faudrait-il pour le prouver ? Et si Dieu dans Sa Parole nous parlait de jumeaux dans le ventre de leur mère, et disait qu’avant même leur naissance – et donc avant qu’ils puissent croire ou ne pas croire, ou faire de bonnes ou de mauvaises œuvres – l’un était l’objet de l’amour et de l’élection de Dieu tandis que l’autre était haï de Lui?

Que se passerait-il si un apôtre, anticipant les objections à ce sujet, niait catégoriquement que Dieu soit injuste en agissant ainsi, et citait les Écritures de l’Ancien Testament pour prouver la souveraineté absolue de la miséricorde et de la compassion de Dieu, et affirmait que le salut n’est pas le fruit du libre arbitre ou des efforts de l’homme, mais uniquement de la miséricorde divine?

Et si le Saint-Esprit, connaissant parfaitement les objections de l’homme déchu à cet enseignement, nous présentait un célèbre exemple, dans l’Ancien Testament, d’un homme que Dieu a endurci et détruit pour montrer la puissance de Son glorieux nom ? Et s’il affirmait ensuite la souveraineté absolue de l’endurcissement divin et, réprimandant ceux qui trouvent à redire aux voies de Dieu, enseignait que Dieu est le grand potier qui peut faire ce qu’il veut avec les vases qu’il fabrique, détruisant les uns et amenant les autres à la gloire?

C’est exactement ce que nous avons dans Romains 9:10-24. Si quelqu’un veut savoir si la Bible enseigne l’élection inconditionnelle et la réprobation inconditionnelle, il devrait lire ce passage:

Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père; car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu’ils n’eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d’élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, – il fut dit à Rébecca: L’aîné sera assujetti au plus jeune; selon qu’il est écrit: J’ai aimé Jacob Et j’ai haï Esaü. Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l’injustice? Loin de là! Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. Car l’Ecriture dit à Pharaon: Je t’ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre. Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté? O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé: Pourquoi m’as-tu fait ainsi? Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire? Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais encore d’entre les païens.

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